vendredi 27 décembre 2013

Conscience chargée

Dimanche. 16h30. Mi-Décembre. A cette heure-ci le soleil a commencé sa lente course qui se finira fatalement dans l'obscurité. 
Pour ma part ma course est totalement aléatoire, je ne me rappelle même plus pourquoi je suis sorti. Je sais seulement que je me retrouve là sur ce pont qui enjambe le Rhône, à moins que ce soit la Saône... J'en sais rien, je n'ai jamais su.




Sur ce pont je me surprends à lever les yeux vers le ciel comme si j'avais attendu tant d'année pour enfin comprendre que regarder mes pieds n'aiderait pas mes lacets à se faire tout seul, comme si j'avais enfin compris qu'il fallait avoir de l'ambition et de l'estime de soi. Ou alors j'essayais de trouver de l'aide inconsciemment. 

C'est en levant mes yeux vers le ciel que j'ai remarquée ces couleurs, un mélange de rose et de violet qui se détachée de cette colline aux arbres sans feuilles. Le paradoxe de la tristesse d'un arbre sans feuille apaisée par la douce couleur du ciel... Cela m'a rappelé mon enfance, un sentiments inexplicable, un mélange de nostalgie avec une pointe de déception et de désarroi.
Etant petit je voulais être pompiers ou super-héros, aujourd'hui je veux juste être travailleur, ne pas m'angoisser pour le mois suivant ou même le jour d'après. 

A quel moment avons nous loupé quelque chose ?       

Si on fait le bilan il n'est pas si morose que ça, on peut relativiser. Les hommes vivent plus longtemps, la médecine arrive à fabriquer des cœurs artificiels, grâce au progrès de la technologie on peut voir Tupac en hologramme. A quel prix ?

Au prix d'une attaque au gaz moutarde en Syrie, au prix de guerres perpétuelle en Afrique, au prix de milliers de personnes qui se demandent comment manger quand arrive la fin du mois...

Est ce qu'on se pose les bonnes questions ? Je ne sais pas puis ce n'est peut être pas mon rôle de répondre.
Par contre, est ce qu'on essaye de voir les vrais problèmes ?

Je ne veux pas tomber dans une critique de bas étage des différents pouvoirs en place mais si je me pose toutes ces questions c'est que finalement je ne dois pas être le seul.

Je suis fatigué d'essayer de comprendre, car je me rends compte que ,malgré toutes mes tentatives, plus je vieillis et moins je comprends le monde dans lequel je vis.

Ma seul peur est qu'à force de ne pas comprendre ce monde, je redoute qu'il me rejette...  

1 commentaire:

  1. t'inquiete bonhomme , que celui qui a compris le monde te jette une pierre ! en théorie tu devrais pas te prendre de pierre , enfin peut etre quelques une parceque sa défoule de jeter des cailloux quand on pige rien.

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